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The water of dreams

L'eau des rêves

Le dromadaire d’Oriental Leather
et l’aigle de Moroccan Leather
se partagent la nuit et sa magie place de l’Étoile

______

Le soir s'ouvre. Il pleut sur Paris. Une pluie fine, qui tombe par intermittence. Certains s'empressent de sortir leurs parapluies, d'autres courent déjà, sans doute en quête de quelque lieu de refuge.

Ce dromadaire, lui, reste dans une tout autre cadence. Une nonchalance qui le porte dans une élégance rare, arrosée par le chant de l'eau qui descend du ciel. Place de l'Étoile, il s'arrête un moment, observe lentement autour de lui. Il respire un grand coup, comme s'il essayait d'absorber par les narines un secret longtemps caché dans l'air. Ça l'anime. La pluie, et l'odeur de la nuit qui le caresse. Il se sent bien.

Il lève les yeux vers le ciel, pour chercher quelques traces de ce mystère qui le berce. Ce qu'il voit, ce qu'il sent le bouleverse, le réveille.

Mais ce dromadaire évolue à un tout autre rythme. Une nonchalance qui lui confère une élégance rare, aspergée par le chant de l'eau qui tombe du ciel. Il s'arrête brièvement place de l'Étoile et regarde lentement autour de lui. Il prend une profonde inspiration, comme si son nez essayait d'absorber un secret longtemps caché dans l'air. Cela le stimule. La pluie et l'odeur de la nuit caressante. Il se sent bien.

Il lève les yeux vers le ciel, à la recherche de quelques indices sur ce mystère qui l'endort. Ce qu'il voit, ce qu'il sent, le submerge et le ravive.

Rature dans le ciel. Des plumes comme des paillettes d'or qui brassent l'air pour l'imprégner de ses notes. Des ailes immenses se déploient, flottent comme un étendard de victoire. Le dromadaire reste figé face à l'animal qui dessine sa trajectoire au-dessus de l'Arc de Triomphe. C'est un aigle. Il tient entre ses serres un objet qui brille comme un morceau de soleil pur égaré dans la nuit et qui semble faire rayonner sur la ville un secret. La pluie s'est arrêtée, laissant place à ce nouvel élixir. Quelque chose semble s'opérer. Des gens qui couraient maintenant s'arrêtent, ferment leurs parapluies, certains se débarrassent même de leurs vêtements, pour laisser couler sur leur peau cette lumière magique et son baume envoûtant.

L'aigle vient alors se poser sur la bosse du dromadaire qui contemplait son mouvement.

Le dromadaire :

— Dis-moi ton secret. D'où vient ce parfum dont tu gratifies la ville? Suis-moi si tu veux.

— Oui, allons-y ! dit l'aigle.

Ils cheminent maintenant ensemble, dans le même flot, l'aigle trônant sur le dos du dromadaire. Dans la rue, ils croisent des êtres qui valsent, ivres de la nouvelle fragrance de la ville.

L'eau des rêves

 

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